jeudi 19 avril 2007

Planche 16 et 17

Le cavalier défend une cause sacrée, il se place, il lutte dans le signe de l'amour, de la vérité, de la piété et de la justice. Maître de la victoire il brandit son espadon de lumière, ses haches et ses flèches sont affûtées ! Le Léviathan offre au héros son dos, le Béhémoth ses reins. Un deux trois dragons éclatent de rire, rugissent et crachent de délicieux feux et flammes qui durent ce que durent l'azur des heurs.

Les Majestés, les Puissances et les Dominations sont derrière lui, devant, des deux côtés, au-dessus et en-dessous de lui. Le prince ex-crapaud se trouve au coeur de la vérité, en plein dans le mille.


Les deux moitiés du calice, du tambour, du sablier naissent d'un rond central. C'est ainsi qu'elles sont en mesure de recueillir et de retenir les dix mille activités du ciel et de la terre pour en boire le nectar ...sans modération.
Tant bien que mal ce rond central représente l'universel désir de la volonté amoureuse, le point infini d'où tout sourd, à commencer par l'espace et le temps. Qu'on les questionne : ainsi ils répondront.

Dans le compartiment supérieur du sablier règne le ciel, à l'étage inférieur siège la terre. La terre reçoit la graine, le sperme, le temps qui glisse et tombe d'en haut. Au début à peine perceptible, puis le flux s'accélère, se précipite. Si l'on veut redémarrer le temps il faut retourner le sablier, - et c'est le nouveau temps ! Un coup de ton doigt décharge tous les sons et commence une nouvelle harmonie. Un pas de toi, c'est la levée des nouveaux hommes - en marche. Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se détourne - le nouvel amour !

O chevaliers, libérez donc vos astres !

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